330 GT Registry |
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Au cœur de la
capitale belge,une
collection Ferrari
Texte : Georges Vaxelaire Photos : Arnaud Meunier
Au cœur de la capitale belge, dans une rue des plus anodine, derrière une immense porte en bois, qui autrefois était l’entrée d’une brasserie locale, sont tapies les voitures de la collection personnelle d’un notable bruxellois.
Cet homme d’affaires, administrateur de grandes entreprises belges, est devenu membre du Club Ferrari Belgio en 1984. Il en deviendra rapidement Administrateur puis Vice-Président. Après 22 ans au sein du Club, il tient tout particulièrement à rendre hommage aux trois personnes qui l’ont fortement marqué durant toute cette période : tout d'abord à Jacques Swaters, sans qui tout ce qui est décrit ci-après n'eut pu avoir lieu et dont les relations privilégiées ont permis d’ouvrir de nombreuses portes, ensuite Joseph Cannaerts, notre infatigable Président du Club Ferrari Belgio avec qui Thierry e travaillé main dans la main pendant de si nombreuses années, et enfin Jean-Pierre Ori, le metteur au point « orfèvre » de ses divers modèles de Ferrari.
Au fil des ans, cet homme de bonne stature a réuni une collection comptant aujourd’hui quinze voitures huit Ferrari, deux Dino, deux Fiat-Dino, une Porsche, une MG et une Jaguar Cette collection compte aussi bon nombre de modèles réduits, de voiturettes pour enfants, d’affiches, de plaques de rallye ou d’objets et de plaques émaillées à l’effigie de la marque Shell, l’autre marotte du maître des lieux.
Les Ferrari et Dino composant cette collection ont une histoire connue et limpide, et pour la plupart ont été vendues neuves en Belgique. Les modèles les plus récents ont été commandés à leur sortie par Thierry Speeckaert et les plus anciens acquis auprès d’amis proches et dignes de confiance. Son garage est en fait un petit musée où sont exposés et mis en valeur ces bijoux d’une qualité de présentation exceptionnelle. En effet, chaque voiture est en parfais état et semble juste sortie de l’usine. Les affres du temps n’ont en aucune façon altéré leur carrosserie et les intérieurs semblent n’avoir jamais reçu visite. Côté mécanique, le même souci de perfection y est apporté. Ces dernières ronronnent parfaitement. Cette écurie de chevaux vapeur n’est absolument pas statique ou réservée aux proches de leur maître. Thierry Speeckaert utilise volontiers ses voitures, aussi bien pour ses déplacements quotidiens que lors de Rallyes touristiques ou historiques comme le « Circuit des Ardennes Bleues » comme cette année au volant de sa 330 GT, et bien évidemment lors des sorties du Club Ferrari Belgio. Cette 330 GT, Thierry Speeckaert l’exposa volontiers au Salon de l’Auto 2006 sur le stand Ferrari, tout comme au restaurant de l’Eau Rouge sur le circuit de Spa-Francorchamps, lors des Spa Ferrari Days 2005, en compagnie de sa non moins prestigieuse 365 GTB. Le point culminant fut sans aucun doute, dans le cœur de cet épicurien, le premier prix obtenu par sa 206 GT lors des « FF40 » en 1992 au Cinquantenaire de Bruxelles, ainsi que les festivités célébrant le cinquantième anniversaire de Ferrari en Italie, toujours au volant de sa 206 GT Arrêtons-nous maintenant sur l’histoire de deux de ses Ferrari. Tout d’abord la plus ancienne d’entre elles: la 250 GT Lusso, de couleur gris métallisé avec un intérieur noir, qui fut exposée au Salon de l’Auto de Genève 1963. Par la suite, elle sera repeinte en rouge avant de retrouver sa couleur originelle à la demande de son dernier propriétaire. C’est avec cette Lusso que Thierry participa en 2005 au Rallye « Louis Vuitton » en Ecosse. Initialement, l’objectif de Thierry Speeckaert était de rassembler l’ensemble de la production Dino. La première fut une 206 GT héritée de son oncle. Elle porte le numéro de châssis 00116 et date de 1968. La production des Dino 206 commença au numéro 102, avec une chronologie par chiffre pair la 206 GT présente ici serait le huitième châssis jamais numéroté. Parmi ces huit châssis se trouvent au minimum deux prototypes d’étude de la Dino, nous pouvons estimer qu’il s’agit de la cinquième ou sixième Dino de série produite sur les 150 que compte la série. Tout aussi exceptionnel, son compteur qui n’affiche guère plus de 36.000 km ! Présentée pour la première fois en public à l’occasion des Ferrari Days à Spa en juin 2006, la dernière acquisition de Thierry Speeckaert, une 275 GTB de 1966, sort de trois années de restauration qui lui ont permis de retrouver, entre les mains de grands spécialistes belges et italiens, ses couleurs d’origine, amaranto et intérieur gris. Cet exemplaire à carrosserie en aluminium et nez long, a connu plusieurs propriétaires aux Etats Unis et en Suisse, avant de rejoindre la Belgique. Thierry Speeckaert est sans aucun doute un homme passionné, qui sait apprécier ses belles voitures en les utilisant dès que possible. Merci à toi, Thierry, pour ton accueil, ta gentillesse et surtout ta passion communicative. Légendes 1. Sa 250 GT Lusso et sa 330 GT 2+2 ont une place privilégiée sous les plaques de nombreux 2. La 365 GT 2+2 et la 365 GTB/4 trônent sous bon nombre de plaques Shell émaillées. 3. La Testarossa, une des Ferrari les plus souvent utilisée par Thierry Speeckaert. 4. Une vue partielle de cet ancien dépôt de brasseur devenu un musée de prestige. 5. La Dino 206 GT dans sa robe orange Dino. 6. Deux Fiat-Dino complètent cette superbe collection. 7. La toute récente acquisition du maître des lieux une 275 GTB de 1966.
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